Dans le cadre du projet d’assistance et de protection des réfugiés sud-soudanais dans les provinces de l’Ituri (territoire d’Aru) et du Haut-Uélé (territoire de Faradje), financé par le HCR, l’ADSSE, en tant que partenaire de mise en œuvre, a exécuté le volet moyen de subsistance et inclusion économique (Livelihood). Ce projet vise non seulement à répondre aux besoins immédiats des réfugiés, mais également à garantir leur inclusion économique à long terme.
Grâce au soutien de l’État congolais, par le biais de la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR), l’ADSSE a procédé à la distribution de terres arables aux réfugiés pour leurs activités agricoles, notamment la culture vivrière et maraîchère. Cependant, après plusieurs années d’exploitation intensive, ces terres sont devenues infertiles, menaçant ainsi la sécurité alimentaire des réfugiés.
Pour pallier ce défi, l’ADSSE, avec le soutien financier du HCR, a mis en place une activité innovante d’agroforesterie, en introduisant l’arbre Acacia Mangium. Cette initiative répond à quatre défis majeurs :
- Autonomisation des Réfugiés : L’Acacia Mangium, une légumineuse, fertilise naturellement le sol, améliorant ainsi les rendements agricoles. Cette pratique permet aux réfugiés de devenir plus autonomes en augmentant leur production agricole.
- Développement Durable et Solution Durable : En s’engageant dans la protection de l’environnement, l’ADSSE veille à ce que les ressources naturelles soient préservées pour les générations futures, contribuant ainsi au développement durable.
- Résilience Climatique : L’implantation de l’Acacia Mangium aide à renforcer la résilience climatique des terres exploitées, en protégeant les sols contre l’érosion et en améliorant leur capacité de rétention d’eau.
- Cohabitation Pacifique : Ce projet favorise également la cohabitation pacifique entre réfugiés et communautés autochtones, en partageant les bénéfices de l’agroforesterie et en renforçant les liens communautaires.
L’ADSSE prône une agriculture durable qui non seulement protège l’environnement, mais aussi assure une pensée pour les générations futures. En investissant dans des pratiques agricoles écologiquement responsables, l’organisation contribue activement à l’amélioration des conditions de vie des réfugiés tout en préservant les ressources naturelles.
Rédigé par Lebon MUSEME (Superviseur Livelihood – Biringi)